The Emergence of Social Entrepreneurship in Haiti Auteur(s) : Diallo, Oumar Daniel, Marie Evadie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : The term social entrepreneurship is not new but during the past decade its interests have increased rapidly around the world while its field is still young and fragmented (Gawell, 2013). We believe that in one way or the other, the main objective of social entrepreneurship is to solve social, economic and environmental problems for sustainable development goals. One of the development challenges is the fact that Haiti has 0.47 as Human Development Index (HDI) figuring 168th among 187 countries with 58.6 % of the population living under the poverty line and 24.6% under the extreme poverty line with less than 1$UD per day (PNUD & MCI, 2014). Despite the fact that Haiti has a unique know-how that is passed down for generations in the area of craft, small industry and in the processing of products, social entrepreneurship has not taken its roots as it should have. Importantly, to get where they are today, it is undeniable that developed nations leaned the strengths of their development on human capital to produce physical/material capital. Most often, the human capital is utilized to produce strong public policies which enable the economic growth. The value of using human capital as a pillar for economic growth proved itself for Asian nations with an annual economic growth of 6.9% between 1980 and 1990 against 1.5% for Latin America (Gener, 2005). Thus, in this paper, we looked at the Emergence of Social Entrepreneurship for economic growth in Haiti. L'entrepreneuriat social n'est pas nouveau, mais au cours de la dernière décennie, l’intérêt pour ce terme a rapidement augmenté dans le monde alors que son champ est encore jeune et fragmenté (Gawell, 2013). Nous pensons que d'une manière ou d'une autre, l'objectif principal de l'entrepreneuriat social est de résoudre les problèmes sociaux, économiques et environnementaux en vue d'atteindre les objectifs de développement durable. La mission ou les activités d'une organisation sont soit entièrement philanthropiques soit uniquement commerciales. L'un des défis du développement est le fait que l’indice de développement humain (IDH) d’Haïti est de 0,47, le pays figure au 168e (parmi 187 pays). 58,6% de la population vit sous le seuil de pauvreté et 24,6% sous le seuil de pauvreté extrême avec moins de 1 USD par jour (PNUD et MCI, 2014). Malgré le fait qu’Haïti possède un savoir-faire unique transmis depuis des générations dans le domaine de l'artisanat, de la petite industrie et de la transformation des produits, l'entrepreneuriat social n'a pas pris ses racines comme il se doit. Il est important de noter que pour arriver là où ils sont aujourd'hui, il est indéniable que les pays développés ont soutenu le développement du capital humain pour produire du capital physique / matériel. Le plus souvent, le capital humain est utilisé pour produire des politiques publiques solides qui permettent la croissance économique. La valeur de l'utilisation du capital humain comme pilier de la croissance économique a été prouvée pour les pays asiatiques avec une croissance économique annuelle de 6,9% entre 1980 et 1990 contre 1,5% pour l'Amérique latine (Gener, 2005). Ainsi, dans cet article, nous examinons l'émergence de l'entrepreneuriat social pour la croissance économique en Haïti. Haïti Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10406 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10406 | Partager |
Entrepreneuriat : Quelle voie pour le développement d'Haïti? Auteur(s) : Barone Visigalli, Egle Boungou, Gaspard Ciguino, Hubermane Daniel, Marie Evadie Diallo, Oumar Duchêne, François Faouzi, Hassan Gowreesunkar, Vanessa Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En Haïti, rien ne semble être planifié et pensé sur le long terme, raison sans doute pour laquelle l’entrepreneuriat ne joue pas un rôle prépondérant dans le développement de l’économie du pays (Financial Times, 2015). Cette vision sur le court terme qui est celle de la majorité de la population -à savoir les pauvres- n’est cependant pas une vérité absolue puisque le groupe largement minoritaire de la population, les riches ou encore l’élite économique, compte des entrepreneurs au sens des pays riches, c'est-à-dire des personnes ayant une vision de l’entreprise sur le long terme avec pour perspective la croissance de l’entreprise et l’enrichissement personnel, parfois « saupoudré » ,ici et là, d’une touche sociale par rapport à la montée en puissance du phénomène Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE). Ce numéro spécial sur l’entrepreneuriat en Haïti se veut force de propositions (pratiques) pour que l’entrepreneuriat ait droit de cité comme force motrice du développement d’Haïti. Si comme le dit l’entrepreneur Jerry Tardieu : investir et s’investir en Haïti est un acte de foi, que faire pour faire pour que l’entrepreneuriat soit un moteur de développement durable en Haïti ? Telle est la question centrale de ce numéro spécial. L’entrepreneuriat en Haïti a longtemps été marqué – notamment dans la partie formelle – par la dominance du commerce opéré pour une large part par des immigrés moyen-orientaux (Syriens, Libanais, etc.) et de grandes entreprises étatiques. L’économie haïtienne a entamé depuis les trois dernières décennies un élargissement de son entrepreneuriat à travers la privatisation des monopoles d’Etat et, récemment, se précise l’engouement des jeunes pour la création d’entreprises. Si pour certains analystes comme Lundahl (2010), l’entrepreneuriat communautaire a échoué en Haïti, il n’en demeure pas moins que la micro finance a connu un développement tel, qu’elle a démocratisé l’accès au financement et permis le développement d’une multitude de micro-entreprises (Paul, Daméus & Garrabé, 2011). In Haiti, nothing seems to be planned in advance. Everything seems to happen by chance, hence the reason why entrepreneurship is a heavy weight in the GDP of the country (Financial Times, 2015). This non strategic and short term vision of entrepreneurship in Haiti is peculiar to the vast majority of the population, that is to say the poor. However, this does not happen across the board as the rich (the minority of population) also called the ‘elite’ have a perception of entrepreneurship similar to developed countries where entrepreneurship is seen as a long term strategy with so called Corporate Social Responsibilities (CSR). This special issue about Haiti is to find practical solutions to ensure that entrepreneurship can play a major role in the economic development of the country. Jerry Tardieu, a Haitian entrepreneur, claimed that investing in Haiti is a proof of faith in the country’s potential. What can be done to turn entrepreneurship into a sustainable tool for the development of Haiti? This is the central research question of this special issue. For a while, leading entrepreneurs in Haiti were from the Middle East (Syria, Liban, etc) and public companies. However, over the last three years, entrepreneurs in Haiti have come from different backgrounds. Also, more and more young people are getting into entrepreneurship and many public companies have been privatised. Despite the fact that for some analyst’s entrepreneurship in Haiti has totally failed (Lundahl, 2010), the development of micro finance over the last few years has democratized access to funding, enabling development of a multitude of micro-enterprises (Paul & Dameus Garrabé, 2011) (Paul, Daméus & Garrabé, 2011). En Haití, nada parece estar planificado y pensado en el largo plazo, probablemente es la razón por la cual la iniciativa empresarial no está jugando un papel importante en el desarrollo de la economía (Financial Times, 2015). Esta visión a corto plazo es el de la mayoría de la población. Sin embargo, no es una verdad absoluta ya que el grupo de población en gran minoría, los ricos o la élite económica, los empresarios responsables de los efectos de los países ricos es decir, las personas con una visión de negocio a largo plazo con la perspectiva del crecimiento de la empresa y de enriquecimiento personal, aunque a veces 'salpicado aquí y allá de un toque social, en comparación con el aumento del fenómeno de la Responsabilidad Social Corporativa (RSC). Este número especial sobre el emprendimiento en Haití quiere suscitar propuestas (prácticas) para que la iniciativa empresarial llega a ser citada como una fuerza impulsora en el desarrollo de Haití. Si, como lo dice el empresario Jerry Tardieu, invertirse e invertir en Haití es un acto de fe, ¿que hacer para que el espíritu empresarial sea un motor para el desarrollo sostenible en Haití? Esta es la pregunta central de este número especial. Emprendimiento en Haití durante mucho tiempo ha sido etiquetado - sobre todo en la parte formal - por el predominio del comercio operado en gran parte por inmigrantes de Oriente Medio (Siria, Líbano, etc.) y las grandes empresas estatales. La economía haitiana ha comenzado las últimas tres décadas la expansión de la iniciativa empresarial a través de su privatización de los monopolios estatales y, desde hace poco, la moda de los jóvenes emprendedores. Aunque segun algunos analistas como Lundahl (2010), el emprendimiento comunitario no sucede Haití, el hecho es que las microfinanzas ha experimentado un desarrollo tal, se ha democratizado el acceso a la financiación, como permite el desarrollo de una multitud de microempresas (Paul & Dameus Garrabé, 2011). Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9541 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9541 | Partager Voir aussi |
Ensaio corografico sobre a provincia do Para Auteur(s) : Baena, Antonio Ladislau Monteiro (1782-1850) Année de publication : Éditeur(s) : Para : Typographia de Santos & Menor Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : Domaine public Provenance : Collectivité territoriale de Guyane. Bibliothèque Alexandre-Franconie Permalien : http://www.manioc.org/patrimon/FRA11187 FRA11187 | Partager |